Qu'est-ce qu'un abandon de poste par un salarié dans le secteur privé ?

L'abandon de poste est caractérisé par une absence injustifiée du salarié à son poste de travail.

L'abandon de poste est-il considéré comme une démission ? Le salarié touche-t-il son salaire pendant l'abandon de poste ? Quelles sont les démarches de l'employeur ? L'employeur peut-il sanctionner le salarié ?

Nous faisons un point sur la réglementation.

L'abandon de poste est caractérisé par le comportement du salarié qui sans justification  : légitime

  • son poste et ne reprend pas le travail Quitte volontairement

  • Ou à son poste de travail ne se présente plus

L'employeur ne peut pas considérer que le salarié a abandonné son poste lorsqu'il le quitte sans autorisation pour l'un des motifs suivants :

  • Consultation d'un médecin justifiée par son état de santé

  • Droit de retrait

  • Grève

  • Refus du salarié d’exécuter une instruction contraire à une réglementation

  • Modification du contrat de travail à l’initiative de l’employeur qui est refusée par le salarié

Lorsque le salarié quitte son poste ou ne se présente plus à son poste de travail, sans justification , il ne perçoit pas de salaire. L'absence du salarié le contrat de travail. légitime suspend

, le salarié qui a abandonné son poste et qui ne reprend pas le travail par l'employeur. Oui peut être considéré comme démissionnaire

L'employeur doit demander par écrit au salarié de . justifier son absence et de reprendre son poste

Cette demande est adressée au salarié par lettre recommandée ou par lettre remise en main propre contre . décharge

L'employeur précise également . Ce délai . le délai dans lequel le salarié doit reprendre son poste ne peut pas être inférieur à 15

Le point de départ du délai fixé par l'employeur est le jour de présentation par les services de la poste de la lettre recommandée ou le jour de remise en main propre contre décharge.

Si le salarié , l'abandon de poste peut être considéré par l'employeur. ne reprend pas son poste dans ce délai comme une démission

Toutefois, le salarié peut répondre à la demande de l'employeur en lui communiquant, par exemple, un arrêt de travail pour justifier de son absence.

À noter

L’employeur peut décider de ne pas le salarié de justifier son absence et de reprendre son poste. Le contrat de travail du salarié est alors suspendu. Le salarié n’est pas payé pendant cette période. mettre en demeure

Le salarié peut saisir le pour contester la rupture de son contrat de travail. conseil de prud'hommes

La demande est traitée dans un délai d'un mois à compter du dépôt de la demande.

Oui, l'employeur peut décider de , pour absence injustifiée, le salarié qui reprend son poste dans le délai fixé . Dans ce cas, le contrat de travail se poursuit. sanctionner sans justifier son absence

Les possibilités pour le salarié de toucher l'allocation chômage diffèrent en fonction de la rupture ou non du contrat de travail.

, le salarié . Non n'est pas indemnisé par France Travail (anciennement Pôle emploi)

Après   de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail (anciennement Pôle emploi) le de votre situation pour obtenir l'ARE. 121 jours réexamen

Une instance paritaire régionale de France Travail (anciennement Pôle emploi) se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • Remplir les de l'ARE (autres que la condition de privation involontaire d'emploi) conditions d'attribution

  • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d'emploi, vos éventuelles reprises d'emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations

Si votre demande est , le point de départ du versement de l'ARE est fixé au  jour de chômage. acceptée 122 e

Si l'employeur ne considère pas le salarié comme démissionnaire, le contrat de travail . est toujours en cours

Dans ce cas, l'employeur et les . ne délivre pas au salarié l'attestation destinée à France Travail (anciennement Pôle emploi) autres documents de fin de contrat

Textes de référence

Mise à jour le F31209

Cette rubrique est réalisée en partenariat avec www.service-public.fr

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